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Carte de La Tour-St-Austrille​​​​​​

La Guerre de Cent Ans fut une série de conflits menées de 1337 à 1453 entre les rois de France et les rois d'Angleterre pour la possession de la France.



Probablement pendant la guerre de Cent Ans, les tours furent détruites et ne furent jamais reconstruites. Le prieuré tombait en ruine.

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De la reconstruction qui a suivi, au 15ème siècle il reste quelques vestiges dans le village

N°1 Eglise Saint Michel

Citée pour la première fois en 1212, sous le nom de chapelle Saint Michel, cette église devait être bien plus imposante en 1645, telle qu’elle est décrite dans le terrier du prieuré, avec piliers et voliges.


Abandonnée après la Révolution, l’église actuelle a été reconstruite par les habitants de la Tour à la fin du 19ème siècle.

N° 3 et 4 Etang et Moulin du prieuré de la Tour Saint Austrille

C’est probablement aux moines du prieuré, que l’on doit le moulin et l’étang actuels.


L’ancien étang romain fut abandonné, et sa digue recréée ici au 15ème siècle, de même que le péage. Il était plus bas qu’aujourd’hui. Sa digue fut rehaussée en 1807.


Le moulin, créé en même temps, fut plusieurs fois reconstruit.


En 1645, l’étang et le moulin sont décrits dans le terrier du prieuré de la Tour-Saint-Austrille.



Un chapiteau de la chapelle du prieuré était réemployé dans le mur du moulin



les faces visibles représentent l'arbre de la tentation et une créature féminine

N°10  Ancien château de La Tour

Cette demeure, vieille de plus de 500 ans, est en grand partie construite de pierres de taille «    romaine  », prises probablement sur les ruines de l’ancienne Villa Caceria située au même endroit.


Elle n’était pas la demeure des puissants et lointains seigneurs de la Tour-Saint-Austrille, mais de notables locaux.

N° 14 Grange aux dimes

Le seigneur d’Orgnat prélevait la dime auprès des habitants de la commune et de villages voisins, stockait les grains dans cette grange, dite grange d’Orgnat et conservait pour lui le tiers de la dime.
Le reste revenait au prieur de la Tour-Saint-Austrille.

N° 16 Maison Gaschon, une maison de laboureur en 1520

N°2 Croix

La partie inférieure est le couvercie d'une urne funéraire romaine. Elle est surmontée d'un chapiteau et d'une colonne provenant du prieuré. la croix vient de l'ancien cimetière. C'est un bel exemple de récupération de pierres de différentes époques.

N° 7  Prieuré de la Tour-Saint-Austrille, et chapelle Saint-Austrille

L’établissement religieux fondé en ce lieu par Droctricus en 958, petit monastère, puis prieuré,  et donné alors à l’évêque de Limoges, a connu bien des aléas.


Le 6/11/1095 Umbauld, évêque de Limoges  l’abandonne à l’abbaye de Déols, donation confirmée en  1115 par le pape Pascal II.


En 1212, une bulle du Pape Innocent III confirme à l’abbaye de Déols la possession de l’église Saint-Austrille, de la chapelle Saint-Michel , et de l’église de Saint Dizier.
Le prieuré fut rapidement abandonné par les moines, Ã  dîmes perçues furent perçues jusqu’à la Révolution.


La chapelle Saint Austrille, construite dans la première moitié du 11ème siècle, a disparu entre le 17ème et le 19ème siècle. On peut voir quelques uns de ses chapiteaux réemployés, sur le moulin, sur la grange de Louveraude, au cimetière, dans le village.

N° 11 Voie romaine et digue de l’étang romain​

La voie romaine qui traverse le village, bien visible sur le cadastre Napoléonien, porte encore le nom de «  Charrière de Montluçon  ».Elle passait en fond de vallon, sur la digue d’un étang, romain d’abord, puis médiéval. C’est elle qui est à l’origine du péage, et des mottes.

N°15 Tribunal seigneurial

Les seigneurs de la Tour-Saint-Austrille détenaient le droit de justice sur leurs manants. Ce tribunal  seigneurial, où leur procureur exerçait la justice en leur nom, fonctionnait encore en 1791.

En 1520, cette maison, décrite à l’identique, est habitée par Jehan Gaschon, dit de Beaulne, par François son frère, par ses neveux et nièces.


Grâce aux archives familiales, nous savons qu’elle est restée dans la même famille depuis lors, sans modification importante. Au 19ème siècle, la plupart des habitants de la commune habitaient des maisons semblables.

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